Sphère privée

S’ils sont bien écrits, les romans de science-fiction peuvent nous faire réfléchir. Un des meilleurs auteurs dans ce secteur, Isaac Asimov, a écrit une histoire qui incite à ruminer: “L’humanité n’a plus besoin de la communication verbale. Tout le monde sait lire les pensées des autres. Chacun sait ce que son entourage est en train de penser.”
Imaginez la rencontre avec une personne qui vous a laissé de mauvais souvenirs. Votre bonne éducation vous oblige à tenir une conversation polie. Mais votre partenaire peut lire vos pensées peu flatteuses. L’homme en verre. La transparence totale. Il n’y a plus de sphère privée.
Dans la nouvelle d’Asimov l’humanité disparait. Personne ne dépasse l’âge de 18 ans. On ne peut pas vivre sans un coin secret dans son cerveau. Une fin logique et cohérente.

Dans la réalité de nos jours, sans science-fiction, la vie privée de l’individu, la famille, en politique et économie est de moins en moins respectée. Les indiscrétions sont négociées à prix d’or.
“Le public a le droit d’être informé immédiatement de tout ce qui se passe.” Disent les médias. Probablement la plus grosse hypocrisie de notre centenaire. La lutte est dure dans le milieu des médias. La concurrence est énorme. Il s’agit de tirages et de taux d’écoute. L’indiscrétion représente une source d’énergie dans ce commerce. La pression concurrentielle parmi les correspondants est très élevée. Il arrive donc qu’on oublie le tact et les bonnes manières. La sphère privée est violée sans scrupules. Des fuites d’information et des indiscrétions sont des cadeaux appréciés. Le public aime les mauvaises nouvelles et les histoires privées qu’il consomme volontiers.
L’humanité ne va pas en mourir. Mais les traces négatives s’approfondissent. Qu’est-ce qu’on peut faire? Comment faut-il informer le public? Un conseil pour les producteurs de nouvelles: garder souvent le silence, puis informer objectivement seulement quand tous les faits sont avérés.
Un conseil pour les consommateurs: ne pas accorder d’attention aux journaux à sensation. Se procurer les informations auprès de rapporteurs sérieux. Retenir la curiosité personnelle.

 Ainsi se créeront à long terme des informations plus objectives et une sphère privée moins exposée.

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Ressources humaines

Souvenons-nous de l’ambiance qui régnait dans les entreprises et les usines d’il y a une génération. “L’humain est le point central”. Quelle épreuve avons-nous vécu lorsque l’hymne de la “valeur pour les actionnaires” fut entonné? “L’humain est un moyen. Point”. Le résultat: suppression de lieux de travail, licenciements et chômage.
En puisant dans mes souvenirs je constate que les points forts de la politique d’entreprise ont changé dans un rythme régulier. Ils comprenaient:  

          priorité de la production
          importance du Marketing
          modèles de conduite du personnel
          organisations nouvelles
          financial engineering. 

La Shareholder value, la valeur pour les actionnaires, souvent mal comprise, est sans doute le point qui a fait le plus de tort à l’économie et la réputation du management.
Pourtant la plupart des dirigeants d’entreprise de nos jours sont sérieux et travaillent avec détermination. Ils ne spéculent pas. Ils fournissent des prestations. Ils dirigent leur entreprise.
Ce grand nombre de capitaines d’industrie, conscients de leur responsabilité, savent ce qui compte.
Identifier un marché et développer les produits et services dont il a besoin. En faire une réussite commerciale avec une équipe cohérente. Débloquer les fonds nécessaires. Il s’agit donc de clients, collaborateurs et donateurs. Tous des humains!
Il faut donc convaincre ces personnes. Les enthousiasmer pour un but. Procurer aux collaborateurs une activité intéressante.
Il s’agit d’obtenir la confiance. Etablir des rapports de confiance et les conserver. Dans l’avenir on cherchera des chefs capables de s’occuper aussi bien des joies et des peines de leur environnement que des affaires de l’entreprise et le comportement de la bourse. Nous avons besoin de dirigeants conscients du fait que nous vivons dans des marchés. Que nous devons aborder la concurrence.  

On peut comparer l’entreprise à une table à trois pieds: le pied marché, le pied personnel et le pied finances. Le plateau de table doit être à l’horizontale. Ce n’est le cas uniquement si les trois pieds ont la même longueur. Si un des pieds est plus long, p. ex. une importance surdimensionnée accordée à la bourse, le plateau bascule et le contenu se met à glisser.
Il nous faut à nouveau des chefs à l’ancienne. Des gens qui fournissent des prestations en équipe et apportent ainsi une contribution positive à l’économie. Des humains conscients de l’importance des efforts d’autres humains. Des chefs qui savent évaluer les collaborateurs et les utiliser en fonction de leurs capacités.
Les supérieurs de ce genre existent parfaitement de nos jours. Mais leur activité est bien moins spectaculaire. Ils agissent sans cesse et dans la discrétion. Aucun journal ne les mentionne. Ces chefs sont convaincus de leurs idées et travaillent constamment et sérieusement dans le sens des objectifs fixés.
Les succès réels des entreprises sont marqués par les humains qui s’appliquent avec patience et ténacité. 

Gérer une entreprise c’est conduire des hommes.

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Menschenführung

Wie war das noch eine Generation zurück in den Firmen und Fabriken?”Der Mensch als Mittelpunkt” Was mussten wir erleben, als das Hohelied des “Shareholders value” angestimmt wurde? “Der Mensch als Mittel. Punkt.”
Das Ergebnis: Abbau von Arbeitsplätzen, Entlassungen und Arbeitslosigkeit.
Wenn ich die, in regelmässigem Rhythmus sich ändernde Schwerpunkte der Unternehmenspolitik die ich in meinem Leben erlebte, Revue passieren lasse:

  • Primat der Produktion
  • Bedeutung des Marketings
  • viele Führungsmodelle der Personalbetreuung
  • neue Organisationen
  • Financial Engineering

so war der oft falsch verstandene Ansatz des Shareholder value bestimmt derjenige, der der Volkswirtschaft und dem Ansehen des Managements den grössten Schaden zugefügt hat.
Trotzdem die meisten Unternehmensführer sind heute noch immer seriös und zielstrebig an der Arbeit. Sie spekulieren nicht. Sie erbringen eine Leistung. Sie führen ihre Firmen.
Diese grosse Zahl von verantwortungsbewussten Industriekapitänen wissen worauf es ankommt.
Einen Markt erkennen, und die dafür notwendigen Dienstleistungen und Produkte entwickeln. Diese mit einem kohärenten Team zum Markterfolg führen. Die dazu nötigen Finanzen bereit stellen.
Es geht somit um Kunden, Mitarbeitern und Geldgebern. Alles Menschen!
Diese Personen gilt es zu überzeugen. Sie für ein Ziel zu begeistern. Dafür zu sorgen, dass die Mitarbeiter einer sinnvollen Beschäftigung nachgehen können.
Es geht um Vertrauen. Vertrauen schaffen, Vertrauen erhalten.
In Zukunft werden Chefs gesucht sein, die sich mit den Freuden und Sorgen aller Beteiligten genau so auseinandersetzen können, wie mit den Funktionen der Firma und dem Gebaren der Börse. Wir brauchen Vorgesetzte die wissen, dass wir uns in Märkten bewegen. Dass wir uns mit der Konkurrenz auseinandersetzten müssen.

Das Unternehmen ist mit einem Tisch zu vergleichen der drei Beine hat: das Marktbein, das Personalbein und das Finanzbein. Die Tischplatte muss waagrecht stehen. Dies gelingt nur, wenn alle drei Beine gleich lang sind. Ist ein Bein länger, wird zum Beispiel der Börse ein überdimensioniertes Gewicht beigemessen, kippt die Tischplatte und der ganze Inhalt gerät ins rutschen.
Es braucht wieder Chefs vom alten Schrot und Korn. Leute die im Team Leistungen erbringen und so der Volkswirtschaft einen positiven Beitrag überlassen. Menschen die wissen, dass es ohne den Einsatz von Menschen nicht geht. Menschen die andere beurteilen können und die Mitarbeiter dort einsetzten, wo ihre Begabungen am besten zur Geltung kommen.
Heute gibt es durchaus diese Vorgesetzte. Nur ist ihr Tun weit weniger spektakulär. Sie wirken stetig und im Stillen. Kein Journal nimmt davon Notiz. Diese Chefs sind von ihrer Idee überzeugt und schaffen beharrlich und seriös den gesetzten Zielen entgegen.
Der wirkliche Unternehmenserfolg ist von Menschen geprägt die mit Geduld und Beharrlichkeit nachhaltig ans Werk gehen.

Unternehmensführung ist Menschenführung.

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Knigge version française

Qui se souvient encore de lui? Du baron Adolf von Knigge, ce noble d’Allemagne du nord, contemporain de Schiller, Goethe et Lessing? Conteur, philosophe, journaliste, pédagogue, compositeur et polémiste. La plupart de ses œuvres sont tombés dans l’oubli, à l’exception de son manuel de savoir-vivre “Au sujet des relations humaines” (“Über den Umgang mit Menschen”), qui est resté lié étroitement à son nom. Un livre qui traite des bonnes manières, de la politesse, la considération et le respect d’autrui. Parfois on souhaiterait que cet abécédaire du savoir-vivre soit relu à haute voix devant tout le monde.
Lorsque l’adulte doit rester debout dans le tramway parce que les élèves de seconde bloquent les places côté fenêtre par leurs cartables et se prélassent sur les sièges voisins.
Lorsqu’on est bousculé de droite et de gauche sur l’escalier en quittant le train.
Lorsqu’on voit une jeune femme jeter sa cigarette allumée devant l’entrée du supermarché, l’écraser au pied et disparaître dans le magasin.

Monsieur Knigge, où êtes-vous? Il ne reste que la fuite vers la voiture. Mais là-aussi on souhaiterait la présence d’un Knigge moderne. En particulier quand la voiture qui vous suit fonce à toute vitesse jusqu’aux derniers mètres ou n’actionne pas le clignotant en quittant le rond-point. Ou bloque tranquillement le passage dans le parking en attendant qu’une cliente finisse de transférer ses achats. Et forme ainsi un bouchon jusqu’à l’entrée. Il y aurait bien quatre places en amont, mais elles se trouvent plus loin de l’ascenseur. Il faudrait marcher un peu plus longtemps.
Un peu plus de considération, un peu moins d’égoïsme rendrait la cohabitation bien plus agréable.
Pourquoi ne pas tenir la porte de la poste ouverte si une autre personne s’approche?
Pourquoi ne pas laisser la priorité aux dames?
Pourquoi ne pas dire “merci” lorsqu’on est servi?
Ce n’est pas un signe d’épanouissement personnel que de négliger les bonnes manières. Ce n’est pas non plus une restriction de la liberté personnelle si on laisse la priorité au passant.

La bienséance et les bonnes manières sont des signes d’amabilité et d’affirmation de la vie. Elles embellissent la journée et la rend rayonnante. Knigge est mort depuis plus de 200 ans. Manifestement il était obligé, déjà de ce temps-là, de rappeler à ses contemporains l’étiquette et le respect d’autrui. Les temps changent, mais le respect des bonnes manières a survécu à toutes les mutations. Dans le fond nous savons tous ce qui est de bon ton. Si nous l’appliquons, nous contribuons à l’embellissement du quotidien et créons une souveraineté naturelle.
En fait, les gens qui respectent les bonnes manières ont un avantage aussi bien en affaires que dans la vie privée.

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Knigge

Knigge

Wer kennt ihn noch? Adolf Freiherr von Knigge, diesen norddeutschen Edelmann und Zeitgenosse von Schiller, Goethe und Lessing? Er war Erzähler, Philosoph für die Welt, Journalist, Pädagoge Komponist und Polemiker. Das meiste seiner Werke ist vergessen, nur sein Benimm-Buch „Über den Umgang mit Menschen“, blieb in Erinnerung. Eng mit seinem Namen verknüpft. Ein Buch über Anstand, Höflichkeit, Rücksichtnahme und Respekt gegenüber den Mitmenschen. Bisweilen wünschte man sich, diese Fibel der guten Umgangsformen, würde der Menschheit wieder einmal vorgelesen.

Wenn man im Tram als Erwachsener stehen muss, weil Zweitklässler den Fensterplatz mit ihrer Schultasche belagern und sich selbst auf den Sitz daneben räkeln.

Wenn man auf der Treppe im Bahnhof von links und rechts angerempelt wird, während sich die S-Bahn entleert.

Wenn man zuschaut wie eine junge Frau eine brennende Zigarette vor dem Eingang des Supermarkts auf den Boden wirft, mit dem Fuss zermalmt und ins Geschäftsinnere verschwindet.

Herr Knigge, wo sind Sie? Da gibt es nur die Flucht ins Auto. Aber auch hier wünschte man sich ein moderner Knigge. Besonders wenn der nachfolgende Wagen mit hoher Geschwindigkeit auf ein paar Meter aufschliesst und beim Verlassen des Kreisels den Blinker nicht betätigt. Oder seelenruhig im Parkhaus den Weg versperrt. Er wartet, bis eine Kundin ihren Einkaufswagen umgeladen hat. Damit verursacht er einen Stau bis zur Einfahrt. Weitere hinten sind noch vier weitere Parkplätze frei. Aber diese sind halt weiter vom Lift entfernt. Man müsste etwas länger laufen.

Etwas mehr Rücksicht, etwas weniger Egoismus macht das Zusammenleben viel angenehmer.

Warum nicht die Eingangstüre zur Post offen halten, wenn eine weitere Person im Herannahen ist?

Warum nicht der Dame den Vortritt lassen?

Warum nicht „Danke schön“ sagen, wenn man bedient wird?

Es ist kein Zeichen von Selbstverwirklichung auf Umgangsformen zu verzichten. Es ist auch keine Einschränkung der persönlichen Freiheit, einem Passanten den Vortritt zu lassen.

Anstand und gute Manieren sind eine Geste von Freundlichkeit und Lebensbejahung. Sie machen den Tag schöner und strahlender. Knigge ist über 200 Jahre tot. Offensichtlich musste er schon damals seine Mitmenschen auf Etikette und Respekt hinweisen. Die Zeiten ändern sich zwar, aber was als gute Manieren gilt, hat jeden Wandel überdauert. Wir wissen eigentlich alle, was sich gehört. Wenn wir dieses Wissen anwenden, helfen wir mit den Alltag zu verschönern und schaffen natürliche Souveränität.

Denn, Menschen die moderne Umgangsformen beherrschen, sind beruflich und privat im Vorteil.

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Pappel

Vorgeschichte

Nach dem Zweiten Weltkrieg wurde im Goldistenquartier in Gossau-ZH ein Flurweg welcher die Bertschikerstrasse mit dem Frohe Aussichtsweg verbindet,erstellt. Also im Gebiet zwischen Öli, Saum und Oberried. Heute heisst er Sunnengartenweg. Das heutige Einfamilienhausquartier nördlich der Grütstrasse war noch nicht überbaut. Dort standen zu der Zeit die Bauerngehöfte der Familien Homberger, Pflugshaupt, Zimmermann, Rosenberger und noch weitere. Vater Rosenberger pflanzte längs des Flurwegs eine regelrechte Pappelallee. Die Bäume gediehen prächtig. Sie ragten bis zu 35 Meter in den Himmel. Sie waren für die Gossauer Bevölkerung eine Baumparade, die das Dorf nach Norden abgrenzte. Eine richtige Abschlusskulisse. Zu der Zeit zählte Gossau-Dorf knapp 1200 Einwohner. Ein landwirtschaftliches Dorf, in welchem Fleisch- und Milchprodukte gezogen wurden.

Das Zürcher Oberland entwickelt sich.

In der Nachkriegszeit wird Gossau zu einem begehrten Wohnort. Ein starkes Bevölkerungswachstum setzt ein. Viele Neuzuzüger zieht es nach Gossau. Es entwickelt sich in den sechziger Jahren ein ausgesprochener Bauboom. Das Einfamilienhausquartier „in den Goldisten“ wächst mit ähnlicher Geschwindigkeit wie die Pappeln von Herrn Rosenberger. Diese Pappelallee muss als Folge der Bauerei, peu à peu der neuen Zeit weichen. Um 1973 stehen noch gerade 4 Bäume nordöstlich der Saumstrasse. In diese Zeit stürzt eine der Pappeln nach einem Sturm auf das Haus meines Nachbarn und richtet grossen Schaden an.

Da waren es nur noch drei.

Eine davon steht ungefähr in der Mitte meines Grundstücks und bedient mich jährlich mit einem enormen Blattfall. Eindrücklich wie viele Blätter diese hohe Säulenpappel in einem Jahr produziert. Ein bisschen Unbehagen herrschte immer in der Familie. Wussten wir doch nicht, ob uns auch einmal ein ähnliches Schicksal, der Sturz eines riesigen Baumes auf unsere Liegenschaft, bei einem immer wieder auftretenden Sturm, ereilen könnte. Es ist nie etwas geschehen. Im Gegenteil, es entspann sich eine eigentliche Liebe zu dem hünenhaften Gewächs jenseits der Grenze. Sein leises Rauschen gehörte zu unserem Garten. Wie ein Leuchtturm zeigte es an, wo wir wohnten. Es gehörte zum Gesamtbild der Liegenschaft. Inzwischen ist die Pappel in die Jahre gekommen. 70 Jahre hat sie wohl hinter sich. Es kam der Tag, an dem sie sterben musste.

Das Ende der Pappel war besiegelt.

Es war der 7. März 2014. Drei Profis von der Spezialfirma Volz rückten mit grossen Maschinen an und begannen systematisch den Baum von oben nach unten zu fällen.

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vorher                                 nachher                                        am Schluss

Bis der Baum wirklich gefällt war, brauchte es einiges an Arbeit. Die drei Holzfäller benötigen mit ihren Maschinen von 11 Uhr bis um drei, mit einer Stunde Mittagspause. Drei Stunden Arbeit und die Pappel war dem Erdboden gleich gemacht. Zuerst gingen die Maschinen in Stellung.

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Mit dem Kran, er kann schwere Lasten bis zu fünfzig Meter in die Höhe heben, wird sowohl Baumteil um Baumteil abgebaut, als auch der Holzfäller in einem Seemannsstuhl in die richtige Position gebracht.

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Das Baumstück wird mit einer massiven Kette gesichert. Der Holzfäller sichert sich selbst am Baum und beginnt den Stamm mit einer Motorsäge abzutrennen. Bis der Baumstumpf frei am Kranenhaken bambelt. Vorsichtig bringt ihn den Kranführer zurück zur Erde und schichtet Abschnitt zu Abschnitt.

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Damit ist die Arbeit der Equipe von Volz Baum AG aus Hinteregg abgeschlossen. Das war am Freitag. Am Dienstag darauf fährt wieder schweres Geschütz auf.

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Der riesengrosse Häcksler zerkleinert alles. Die ist Äste, das versteht man noch. Dass aber auch die, zum Teil metergrosse Stämme, zerkleinert werden können, ist bewundernswert. Zum Abtransport der Überreste aller drei Pappeln wurden zwei Fuhren mit dem grossen Anhänger am Traktor benötigt.

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Das gesamte Holz der Pappel vor meinem Garten war innerhalb von einer Dreiviertelstunde zerkleinert und verladen.

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Sic transit gloria! So vergeht der Ruhm einer ehemals schönen Pappelallee.

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Der Kunde

Der Kunde ist König!
Haben sie schon einmal eine Bedienungsanleitung gelesen und anschliessend den neu gekauften Apparat auch wirklich in Betrieb nehmen können?
Haben sie schon einmal eine Gratis-800er-Nummer eingestellt? Anschliessend eine halbe Beethovensymphonie abgehört, dann “wählen sie die Zwei, drücken sie die Raute….” Und haben sie dann immer noch keine korrekte Antwort auf Ihr anliegen bekommen?

Haben sie schon einmal einen 24-Stunden Service erlebt, der gerade als sie ihn dringend bräuchten, nicht aktiv war?

Haben sie schon einmal probiert, einen von Zahlen übersäten Kassenzettel- der nach endlosem Einlesen von Strichkodes entstanden entstanden ist – zu analysieren?

Die Hersteller und Lieferanten scheinen den Wahlspruch der Französischen Revolution, “Les aristrocrats à la lanterne!”, sehr ernst zu nehmen. Weg mit dem Royalismus. Weg mit dem König. Demokratie für alle. Auch der Kunde soll das wissen. Zu spüren bekommt er es auf jeden Fall.

Kurze Denkpause.

Wenn das Unternehmen keine Kunden hätte, bekäme es auch keine Aufträge. Keine Aufträge heisst keinen Umsatz. Kein Umsatz bedeutet keine Rechnungen schreiben. Keine Rechnungen haben zur Folge, dass kein Geld in die Kasse fliesst.

Wer kein Geld hat kann keine Löhne bezahlen. Wer keine Löhne bezahlt hat kein Personal. Kein Personal heisst am Ende keine Stelle: Arbeitslosigkeit.

Eigentlich würde es sich lohnen, den Kunden gut zu bedienen. Nicht nur im Geschäft vor dem Kauf. Auch an der Kasse. Auch mit einer guten einfachen leserlichen verständlichen Bedienungsanleitung.

Tüchtige Unternehmen wissen das. Ihre Telefone werden rasch, freundlich und kompetent abgenommen. Tüchtige Unternehmen zeichnen sich dadurch aus, dass jeder Mitarbeiter ein freundlicher Betreuer des Kunden ist. Der Lehrling, der gerade den Hof wischt, gibt dem Kunden liebenswürdig einen Hinweis, wo er sein Auto parken kann. Der Speditionsarbeiter hilft später die gekaufte Ware ins Auto zu laden. Man spürt es im Geschäft eines tüchtigen Unternehmens. Alle wissen wie wichtig Kunde ist. Alle wollen ihn zuvorkommend bedienen. Obschon gute Unternehmer meistens auch gute Demokraten sind, wissen sie: Der Kunde muss behandelt werden wie ein König.

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Le client

 

Le client est roi!
Vous est-il déjà arrivé de lire le mode d’emploi d’un appareil récemment acquis et d’être ensuite capable de le mettre en route?
Vous est-il déjà arrivé d’appeler un numéro 800 gratuit? D’entendre ensuite la moitié d’une symphonie de Beethoven puis “faites le deux, actionnez le losange…”? Et n’avoir toujours pas obtenu de réponse correcte à votre requête?
Vous est-il déjà arrivé de vouloir consulter un service de 24 heures pour une cause urgente et de constater qu’il n’était pas en activité à ce moment-là?
Vous est-il déjà arrivé de vouloir analyser une fiche de caisse pleine de chiffres, produits par la lecture interminable d’un code-barres? 

Les fabricants et fournisseurs ont apparemment adopté la devise de la révolution française “Les aristocrates à la lanterne!” A bas le royalisme. A bas le roi. La démocratie pour tous. Que le client le sache. De toute façon il le sentira.
Brève pause de réflexion.
Si l’entreprise n’avait pas de clients, elle n’aurait pas de commandes. Pas de commandes signifie absence de chiffre d’affaires. Pas de chiffre d’affaires veut dire pas de factures. Sans factures la caisse n’est pas alimentée.
Qui n’a pas d’argent ne peut pas payer de salaires. Qui ne paie pas de salaires n’a pas de personnel. Pas de personnel veut finalement dire pas de poste de travail: chômage.
En fait cela vaudrait la peine de bien servir le client. Non seulement avant l’achat. Egalement à la caisse. Et avec un mode d’emploi simple et clairement rédigé.
Les entreprises efficaces en tiennent compte. Elles répondent au téléphone de façon rapide, aimable et compétente. Dans les entreprises efficaces chaque collaborateur est un conseiller client. L’apprenti qui est en train de balayer la cour guidera le client pour garer sa voiture. Le préposé au transport l’aidera  ensuite à charger l’achat dans son véhicule. On sent l’ambiance serviable qui règne dans l’entreprise efficace. Tous les employés sont conscients de l’importance du client. Chacun veut le servir aimablement. Quoique les bons entrepreneurs soient généralement aussi de bons démocrates, ils savent:

il faut traiter le client comme un roi.

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Schreibmaschine

„Wollen Sie bitte das beiliegende Formular mit der Schreibmaschine ausfüllen.“ Diese Aufforderung flatterte neulich aus einem kantonalen Amt auf meinen Schreibtisch. Schreibmaschine! Adler, Remington, Hermes, Olivetti, IBM, Reliquien aus dem letzten Jahrhundert. Sie zierten jedes Sekretariat. Je teurer die Maschine, umso wichtiger die Sekretärin. Inzwischen hat kaum noch eine private Haushaltung ein solches Schreibgerät.

Auf welchem Planeten lebt wohl die Beamtin, die mich aufforderte mit der Maschine zu schreiben? Ich gebe mich sportlich und will das Formular in meinen PC scannen. Das geht. Jetzt finden sie einmal den Schrifttypus und die Typengrösse die in das Formular passt. Es ist nicht nötig. Was als gescanntes Formular auf meinem Bildschirm erscheint gleicht einem verschlüsselten Geheimdokument. Lauter Buchstaben und Zahlen die keinen Sinn machen. Ich gebe auf. New Public Management. Wirkungsorientierte Verwaltungsführung!

Ein anderes Beispiel. Ein Brief, A-Post, korrekt frankiert, nachmittags um drei Uhr auf die Post in Gossau gebracht verwandelt sich umgehend in B-Post. Wer möchte, dass sein Brief (die Post muss reisen wenn der Kaufmann schläft) anderntags beim Empfänger ankommt, muss ihn entweder vor Mittag in Gossau oder nachmittags in Wetzikon auf die Poststelle bringen. Service publique! Bürgernähe!

Es sind schon ein paar Wochen verstrichen seither. Ich möchte wissen ob beim Swisscom-Shop in Uster ein Nokia Smartphone an Lager liegt. Um nicht vergebens im Oberland herum fahren zu müssen. Ich tue das was jeder tut, ich suche die Telefonnummer des Shops in Uster. Sofort meldet sich eine metallische Stimme „für deutsch drücken Sie bitte die Taste zwei“. Getan, Musik, Mozart, Klavierkonzert, zweiter Satz. Plötzlich meldet sich eine freundliche Stimme. Ob das gesuchte Gerät an Lager liegt wisse sie nicht. „Gehen Sie doch rasch schauen“ „Geht nicht.“ – „Warum nicht“ – „Ich sitze in Bern im Call-Center.“ „Wer könnte mir helfen?“ „Das Logistikcenter in Olten.“ Wieder Mozart, bereits der dritte Satz. Wieder eine freundliche Stimme. „Ein Nokia-Smartphone in Uster? Ich sehe mal nach.“ Zuerst höre ich das Klappern der Computereingabe. Dann wieder Mozart, der erste Satz. Die Stimme meldet sich wieder: „Ich kann es Ihnen nicht sagen, der Computer ist ausgefallen“ „Was soll ich tun?“ „Am besten gehen Sie schnell vorbei und schauen dort hinein.“ „Könnte ich nicht die Nummer von Uster haben?“ „Geht nicht, sie kommen automatisch wieder nach Bern.“ Inzwischen steht der Gebührenzähler bei CHF 2.70. Dieses Geld hat Swisscom im Umsatz. Kundendienst.

Wie war das früher mit der Schreibmaschine?

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Zuversicht

Beinahe vor fünfzig Jahre arbeitete der britische Physiker Peter Higgs an eine komplexe Theorie der Elementarteilchenphysik. Die Theorie war beinahe vollkommen, beinahe schlüssig. Es fehlte nur noch ein Teilchen. Er sagte dieses Partikel voraus, obschon er es in der Praxis noch nicht nachweisen konnte. Damals, ohne leistungsfähige Rechner, ohne komplizierte Laboratorien, sass Higgs an seinen Schreibtisch. Wie es sich für Physiker gehört, mit einem Notizblock und einem Bleistift und dachte nach. Die verschlungene Theorie war schon fast vollkommen. Es fehlte nur noch ein Steinchen im komplizierten Puzzle. Würde dieses Teichen nicht gefunden werden, würde es möglicherweise gar nicht existieren, wäre seine ganze Theorie zu Nichten. Zusammengefallen wie ein Kartenhaus. Das Teilchen musste entdeckt werden. Der, während eines halben Jahrhunderts gesuchte Schlussstein, wurde heuer, in Genf, im CERN, mit an Gewissheit grenzender Wahrscheinlichkeit verifiziert! Higgs musste 50 Jahre warten, bis die Erlösung kam! Ein Beweis für die enorme Kraft menschlichen Nachdenkens. Higgs erhielt dafür in diesem Jahr den Nobelpreis. Er war gedanklich seiner Zeit weit voraus.

Die Verleihung dieser, für Forscher so wichtigen Auszeichnung, brachte mich auf einen Gedanken. Was kann nicht alles durch reines Nachdenken entstehen? Für was ist unser Denkapparat nicht alles gemacht? Im Grunde entsteht alles Wichtige auf der Welt, aller Fortschritt, im Kopf. Bevor Higgs den Preis erhielt, kannte ihn nahezu kein Mensch.

Auch heute gibt es Menschen, die niemand kennt. Auch sie denken über die anstehenden Probleme nach. Auch sie sind ihrer Zeit meilenweit voraus. Oft geht es sehr lange, bis ein Resultat für die Öffentlichkeit sichtbar wird. Grosse Probleme sind lange, lange unterwegs.

So bin ich überzeugt, dass Menschen die heute niemand kennt, die Probleme, die uns beschäftigen, lösen werden. Probleme wie die Überbevölkerung, der Klimawandel, die Welternährung, die Migration, die Folgen der Informationstechnologie, oder die Überfischung der Meere. Die Zivilisation ist robust. Es werden, auch wenn es lange weilt und viel Aufwand bedeutet, die anstehende Probleme gelöst werden. Die Fähigkeit langfristig zu denken ist uns in vielen Bereichen abhandengekommen. Geduld gehört nicht mehr zu den prominentesten Eigenschaften unserer Gesellschaft. Doch braucht es sie. Was gut enden soll, braucht Zeit.

Bedenken wir, es gibt zahllose Beispiele in der Vergangenheit, die belegen, dass Forscher und Philosophen dafür gesorgt haben, dass unsere Erkenntnisse sich immer geweitet haben. Sie haben uns den Wohlstand, den wir jetzt erleben, gebracht. Zum Beispiel die Entdeckung des Penicillins, ein Meilenstein in unserm Gesundheitswesen. Oder die Dampfmaschine, die Kunstseide, den TGV, das Internet.

Mit dieser Zuversicht und mit einer gewissen Gelassenheit, blicke ich in eine, wie immer, ungewisse Zukunft. Die Festtagszeit steht vor der Tür. Besinnliche Weihnachten wünsche ich allen, dazu ein weiteres, gutes Neues Jahr.

 

 

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