Le premier mois de la nouvelle année a été marqué par un „vendredi 13“. De nombreuses personnes craignent qu’un désastre majeur ne survienne un tel jour. Que de superstitions! Trois cents ans après le siècle des lumières, l’époque de la raison, à l’ère de l’intelligence artificielle, tout le monde sait pourtant que ce tour de passe-passe est définitivement terminé. Treize n’est pas un chiffre de malédiction. La vie se déroule dans des voies réalistes.
Pourquoi n’y a-t-il pas encore de chambre numéro 13 dans les hôtels? Pourquoi n’y a-t-il pas de rangée 13 dans les salles de cinéma? Et encore moins un siège numéro 13? Qu’en est-il du chat noir qui traverse notre chemin en venant de la gauche? Et avec le corbeau perché sur la cheminée qui apporte le malheur dans la maison? N’hésitez pas à taper trois fois sur du bois de temps en temps pour que rien de mal n’arrive. Serrez la main du ramoneur, cela porte chance. Il en va de même pour le verre de bière qui vous échappe des mains lorsque vous faites la vaisselle et qui se brise en morceaux. Pour l’araignée, ce n’est pas aussi clair. Si on la rencontre le matin, elle apporte des soucis. Si elle passe à midi, c’est le bonheur le troisième jour. Ne pas passer sous une échelle est encore compréhensible. Il pourrait en effet arriver que le couvreur laisse tomber quelques tuiles.
On ne sait jamais. On ne sait pas vraiment s’il y a du vrai dans les superstitions. Peut-être y a-t-il des forces surnaturelles qui montrent leur pouvoir.
Dans ma jeunesse à Loèche, de tels événements m’accompagnaient à chaque pas. Un miroir brisé était particulièrement menaçant. Celui qui y regardait était menacé de mort. La superstition était solidement intégrée dans le déroulement du quotidien. Elle faisait partie intégrante des événements. Il ne se passait guère de jour sans que l’on soit en contact avec ses rites, ses symboles et ses coutumes.
Cette magie ne m’a pas épargné. J’attendais l’âge fatal de 13 ans avec inquiétude et crainte. Je pensais qu’il était possible que je ne le survive pas. Aujourd’hui, 77 ans plus tard, j’écris cette chronique. Mon inquiétude était clairement en vain.
Arrivé au 21e siècle, je crois savoir que la superstition est aussi vieille que l’humanité. La croyance en la chance et le chagrin, indiquée par des schémas de pensée tels que les symboles dits de chance (fer à cheval et trèfles à quatre feuilles) et litanies, fait partie de notre culture. Ainsi, la superstition continuera d’exister dans notre vie moderne. Goethe l’appelait la poésie de la vie.
Scientifiquement, ces processus ne tiennent pas la route. Même le vendredi 13, aucune accumulation de malheurs n’a pu être constatée. „Bien sûr“, dit notre esprit rationnel, „cela doit être ainsi“. Et pourtant, dans toutes les cultures, les superstitions se retrouvent dans la vie et les actions des gens. Entre le ciel et la terre, il y a des choses dont nous ne savons pas comment, quand et pourquoi elles agissent. C’est exactement ce qui se passe dans la vie quotidienne. Une assiette, attirée par la gravité, tombe au sol et se brise en mille morceaux. La gravitation nous accompagne où que nous soyons, quoi que nous fassions, et pourtant nous ne savons pas ce qu’est la gravité. Un fusible rend l’âme dans le tableau électrique. Plus de courant dans la lampe, l’obscurité totale. Qu’est-ce que l’électricité au juste? Nous ne le savons pas.
Auparavant, vous avez déjà lu de ma part combien je trouve beau qu’il y ait des processus qui embellissent notre vie, l’électricité et la pesanteur par exemple, sans que nous en sachions le pourquoi.
En octobre de cette année, il y aura encore un treizième jour qui tombera un vendredi. Au revoir à tous. Bonne chance!
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Expertin nennt Grund, warum so viele Deutsche abergläubisch sind.
Katja Ollech am 6. März 2023 in https://web.de
Auf Holz klopfen, nicht vor dem Geburtstag gratulieren und erst recht nicht im Hotelzimmer mit der Nummer 13 übernachten: Es gibt einige ungeschriebene Regeln, an die sich die Deutschen halten, weil sie Angst vor Unglück haben.
Laut einer im Jahr 2005 veröffentlichten Umfrage des Instituts für Demoskopie in Allensbach am Bodensee hat der Aberglaube auch in unserer modernen Zeit nicht an Bedeutung verloren. Ganz im Gegenteil. So sei der Aberglaube in Deutschland heutzutage sogar noch stärker verbreitet als in den 1970er Jahren. Demnach hielten 42 Prozent der Bundesbürger im Jahr 2005 das vierblättrige Kleeblatt für einen Glücksbringer. Im Jahr 1973 glaubten dies in Westdeutschland lediglich 26 Prozent.
Gleiches gilt für Sternschnuppen, den Schornsteinfeger oder die Zahl 13. Der Befragung zufolge sahen im Jahr 2005 40 Prozent der Deutschen in einer Sternschnuppe ein positives Zeichen, während im Jahr 1973 nur 22 Prozent der Westdeutschen diesem Ereignis eine besondere Bedeutung zukommen ließen. Aus einer Begegnung mit dem Schornsteinfeger erhofften sich 36 Prozent der Deutschen im Jahr 2005 mehr Glück (1973 in Westdeutschland nur 23 Prozent) und die Zahl 13 fürchteten zum Zeitpunkt der Befragung 28 Prozent der Bundesbürger (1973 waren es 17 Prozent). Doch woher kommt dieser Aberglaube?
„Dass die Deutschen solche Regeln wie beispielsweise dreimal auf Holz klopfen befolgen, hat unterschiedliche Gründe“, sagt Juliane Stückrad von der Volkskundlichen Beratungs- und Dokumentationsstelle für Thüringen. Rein psychologisch betrachtet, seien dies ihrer Meinung nach Alltagsstrategien, um mit Ängsten beziehungsweise dem Unvorhersehbaren im Leben umzugehen. „Wir Menschen haben das Grundbedürfnis, eine gewisse Kontrolle über unser Leben zu besitzen, denn wir sind trotz aller Fortschritte in dieser modernen Welt immer noch sehr verletzbar und werden tagein, tagaus mit diversen Ängsten konfrontiert.“ Solche „magischen“ Handlungen geben uns das Gefühl, trotzdem Einfluss auf unser Schicksal nehmen zu können. „Genau genommen auf die Dreifaltigkeit – Vater, Sohn und Heiliger Geist.“ Dabei handele es sich quasi um eine Art Gegenzauber. Sprich: Man hält das Gute dem Bösen entgegen. „Im Grunde genommen ist es so, als würde sich jemand bekreuzigen, wenn er dreimal auf Holz klopft“, ergänzt Stückrad. Auch der soziale Kontext und die Alltagspraxis von damals spielten eine Rolle bei der Entstehung von abergläubigen Redewendungen und Handlungen. Das Sprichwort „Spinne am Morgen bringt Kummer und Sorgen, Spinne am Abend erquickend und labend“ beziehe sich nicht, wie oft irrtümlich angenommen, auf die Spinnen, mit denen die Menschen teilweise ihr Zuhause teilen, sondern auf die Handarbeit des Spinnens. Wer schon am Morgen spinnen musste, war arm, weil er damit sein Geld verdiente, er hatte Kummer und Sorgen, während das Spinnen am Abend gemeinsam bei Unterhaltung und zum Vergnügen stattfand. Die Vermutung also, dass eine am Morgen gesehene Spinne Unglück bringe, geht auf eine Fehlinterpretation dieses Ausspruchs zurück. Auch die Annahme, dass Pfeifen in einem Theater Unglück bringe, ist ein Irrglaube. Denn früher galt das Pfeifen als Warnsignal, wenn die Gaslampen im Theater ausgegangen waren und aus ihnen Gas austrat. Ein Pfiff im Theater war also ein Zeichen für eine Gefahrensituation.
Beim vierblättrigen Kleeblatt wiederum handelt es sich um etwas Ungewöhnliches, das in der Natur nur selten vorkommt. Die Vier ist außerdem eine symbolische Zahl, die für die vier Himmelsrichtungen und die vier Evangelisten steht. Beides wird als besondere Zeichen gewertet, die das Kleeblatt mit einer magischen Kraft auflädt.
Sind die Menschen denn heutzutage tatsächlich abergläubischer als noch vor ein paar Jahrzehnten? Dazu Stückrad: „Die nüchterne, rationale Sichtweise der Moderne reicht uns nicht aus, und wir haben das Bedürfnis nach solchen magischen Handlungen oder Bedeutungen, um uns in der unübersichtlichen Welt abzusichern. Das ist nur menschlich.“ Dass die Deutschen generell abergläubischer sind als die Menschen in anderen Ländern, glaubt die Thüringerin übrigens nicht. Den sogenannten Aberglauben gibt es überall auf der Welt. „Wobei das Wort Aberglaube eigentlich falsch ist“, wirft Stückrad ein, denn es würde implizieren, dass es einen richtigen und einen falschen Glauben gibt – und letztendlich gebe es nur Glauben. Es ist immer eine Frage der Perspektive, ob Glaube richtig oder falsch ist.